Avez-vous déjà employé des baies en cuisine ? Je parie que si ! Le poivre est la baie la plus connue mais ce n’est pas la seule. N’oublions pas le genièvre qui rentre essentiellement dans la composition de la choucroute. Et le Myrte qui symbolise à elle seule l’insularité de la Corse et de la Sardaigne. 

Riche en bouche, elle se domestique dans des plats en sauce tels que des ragoûts et autres plats mijotés. Mais vous pouvez faire votre liqueur vous-mêmes comme avec ce sachet permettant de produire un litre de liqueur de Myrte

Il faut savoir apprécier ce délicieux parfum sirupeux et astringent en fin de repas. Souvent le restaurateur vous offre cette liqueur en digestif. Enfin si vous avez été gentil avec le serveur. C’est un geste appréciable qui permet de bien finir le repas. 

La baie pousse sur un arbre, ou arbuste de trois mètres. On dit souvent la myrte pour abréger la baie de myrte. Alors que l’on dit l’arbre de myrte donc on emploie le prénom Le à ce moment-là. 

Il possède aussi des vertus pour le corps. Nous pouvons le retrouver dans des cosmétiques pour son côté anti oxydant. Cela se voit tout de suite car lorsque l’on presse dans nos doigts une baies fraîches, elle s’écrase et laisse un peu de rouge en teinte. 

Au temps du calendrier républicain français, le 26e jour de Thermidor, le mois (correspond au 13 août) est ainsi nommé « jour du myrte ». 

Les baies de Myrte sont récoltées en décembre et janvier principalement car ce sont les mois où les baies sont les plus charnues. On les ramasse avec un peigne en fer directement sur la branche ou alors on coupe la branche pour le récolter à la maison. 

Le plus drôle est de voir ces petites baies sauter de partout une fois décrocher de sa branche. Il vaut mieux veiller à travailler de manière à pouvoir toutes les récupérer. C’est un moment agréable qui précède la fabrication de la liqueur. 

Santé et avec modération cher lecteur ! Vous avez toutes les clés en main pour passer un hiver au chaud.